Nez-Bouche-Oreille
La rhinite se caractérise par une inflammation des muqueuses tapissant les cavités nasales. Cette pathologie se présente principalement sous deux formes : chronique ou aiguë. Elle peut notamment survenir suite à une réaction allergique. Communément appelée « rhume des foins », la rhinite allergique peut affecter les patients pendant quelques semaines lorsqu’elle est causée par du pollen ou des moisissures. Elle se traduit par des éternuements virulents, un écoulement nasal persistant et aqueux, ainsi qu’une sensation d’obstruction nasale.
Lorsque l’infection au niveau des fosses nasales se propage jusque dans les sinus, elle provoque alors une inflammation de ces cavités osseuses. Cette pathologie est connue sous le nom de sinusite. Elle se manifeste par une déglutition permanente de sécrétions, des problèmes auditifs, une voix nasillarde et parfois même des poussées de fièvre.
LES INTERVENTIONS DES SINUS
Dans certains cas, la sinusite résiste aux traitements médicamenteux. Lorsqu’elle dure plusieurs mois, la méatotomie est envisagée. Utilisée en dernier recours, cette intervention chirurgicale a pour objectif de se débarrasser des sécrétions obstruant la fosse nasale. En cas de sinusite chronique, une endoscopie doit être pratiquée pour détecter la présence éventuelle de polypes au niveau de la cavité nasale. En cas de polypose, soit de la présence d’excroissances au niveau des muqueuses, l’ethmoïdectomie est nécessaire pour débarrasser les cavités nasales et sinusiennes des polypes.
Le type de surdité est évalué en fonction de l’étendue de la perte auditive ou de la localisation de l’anomalie responsable de la pathologie. La déficience auditive démontre des variations en termes de niveau sonore perçu. Il existe même un seuil d’audition pour aider les spécialistes à déterminer l’importance de la surdité chez les différents patients. La défaillance peut être légère, moyenne, sévère ou profonde. Elle se divise en plusieurs catégories : les surdités de transmission, de perception, mixtes, nerveuses ou totales.
L’otite se traduit par une inflammation au niveau des oreilles. Le nom de la maladie sera déterminé en fonction de la localisation et de son évolutivité : otite externe, otite moyenne, otite interne, otite chronique ou otite séro-muqueuse.
LE TRAITEMENT ET LA CHIRURGIE DE L’OREILLE
La pose d’un implant cochléaire est nécessaire pour optimiser les capacités auditives des patients atteints de troubles auditifs ou souffrants d’acouphènes.
Dans le cas d’une otite séreuse, la prescription classique est à base d’anti-inflammatoires. Afin de prévenir les récidives, le médecin prescrira aussi des antihistaminiques. Les cures thermales à base de vapeurs soufrées sont également recommandées. Si la maladie persiste, une intervention chirurgicale s’avère nécessaire. Des aérateurs trans-tympaniques (ATT) sont ainsi posés. Dans certains cas d’otite chronique, il est indispensable de procéder à une adénoïdectomie, une intervention consistant à retirer les végétations.
À l’instar de l’intestin et de l’appareil génital féminin, la bouche est l’habitat naturel de champignons levuriformes de genre Candida. Lorsque ces levures prolifèrent de façon inhabituelle au sein de la cavité buccale, elles provoquent l’apparition de troubles infectieux. Cette propagation est due à certains déséquilibres au sein de l’organisme provoqués notamment par des traitements antibiotiques, une grossesse ou un diabète. Chez les patients immunodéficients (VIH ou traités par chimiothérapie), les pathologies de la cavité buccale peuvent affecter les tissus pulmonaires et même causer une septicémie ou des abcès au cerveau.
En outre, les tumeurs bénignes affectant le pharynx, les lèvres ou la cavité buccale sont appelées papillomes pour les cellules épithéliales et adénomes pléomorphes pour les glandes salivaires.
INTERVENTIONS DE LA CAVITÉ BUCCALE
Les zones touchées par les tumeurs au niveau de la cavité buccale comprennent les gencives, le plancher buccal, les lèvres, la langue, les amygdales, les joues et le palais. Un examen visuel permet de détecter des lésions précancéreuses et cancéreuses. Lorsque le chirurgien-dentiste suspecte la présence d’une tumeur maligne, une biopsie est nécessaire. Un examen microscopique est donc effectué pour établir un diagnostic étiologique. Le spécialiste pourra ensuite pratiquer une ablation chirurgicale. Un prélèvement d’échantillons organiques ou tissulaires est alors réalisé. Dans certains cas, la chirurgie reconstructrice est indispensable, telle que l’implant, la greffe, etc.
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